Trêve scolaire : DEI soutient l’appel du collectif #EcolePourTous
En France 100 000 enfants et jeunes sont privés d’école, car vivant en bidonvilles, en squats, en hôtel social ou à la rue.
La Convention Internationale des Droits de l’Enfant instaure le droit à l’éducation en droit inconditionnel.
L’état est tenu de garantir les conditions d’un accès régulier à l’école.
Un des motifs majeurs de cette déscolarisation est l’expulsion habitative durant l’année scolaire.
Une expulsion entraine en moyenne 6 mois de déscolarisation. L’UNICEF évalue à 42 000 les enfants déscolarisés suite à une expulsion.
Les expulsions ont augmenté de 50% en une année et c’est souvent sans solution de relogement.
La déscolarisation rend difficile l’entrée dans les apprentissages, voir conduit à une déscolarisation définitive.
A l’image de la trêve hivernale de l’abbé Pierre, instaurée dans la loi en 1956, instaurons la trêve scolaire : pas d’expulsion habitative pendant l’année scolaire.
Le non-accès à l’éducation porte un risque élevé sur l’avenir de l’enfant dont l’impossibilité de sortir de la pauvreté.
Tout enfant a le droit à une enfance heureuse et à poursuivre ses rêves.
DEI était présent auprès du collectif #EcolePourTous à l’Assemblée Nationale vendredi 25 novembre pour faire entendre la voix des invisibles auprès du législateur pour ne plus se contenter de dénoncer mais pour faire entrer la trêve scolaire dans la loi.