Pas de ministère de l’enfance mais une secrétaire d’État auprès de la Première ministre, chargée de l’Enfance.
Mme Charlotte Caubel, magistrate et jusqu’alors directrice de la Protection judiciaire de la jeunesse, va devoir porter haut ce poste classé seulement à la 27° position de l’ordre protocolaire.
Dans ce titre trois constats sont d’ores et déjà établis :
1 Au delà de sa protection, c’est dans une approche globale que l’enfant devra être considéré ;
2 Et en rattachant ce poste à la Première Ministre, tous les ministères sont de fait impliqués ;
3 Enfin, le choix d’engager une personne de terrain augure de sa capacité à reconnaître l’enfant dans sa globalité.
Notre organisation DEI-France s’est donnée pour mission de veiller au respect la Convention Internationale des Droits de l’Enfant du 20 novembre 1989 – CIDE – qui donne à tous les enfants des droits essentiels que les États Parties se sont engagés à respecter. Cette convention est ratifiée pratiquement par tous les pays du monde, dont la France.
L’article 2 de la Convention engage la France à ne discriminer aucun enfant présent sur son territoire :
“Les États parties s’engagent à respecter les droits qui sont énoncés dans la présente convention et à les garantir à tout enfant relevant de leur juridiction, sans distinction aucune”.
Peu importe leur situation administrative ou encore leur nationalité, tous les enfants ont droit, là où ils sont, aux droits humains de base – protection, respect, défense, non-discrimination -, aux droits renforcés – éducation, sécurité sociale, santé -, et aux droits spécifiques tels que vivre avec leurs parents, notamment par le regroupement familial.
Ainsi, D.E.I.-France sera attentive à ce que ces 3 avancées notoires prennent corps dans la durée et se tient prête à mettre sa connaissance de la CIDE au service d’une politique globale sur les droits de tous les enfants.
Paris, le 21 mai 2022
Contact : Jean-Luc Rongé, président – tel. 07 49 99 77 75